L’analyse du réseau
existant est une phase primordiale qui
précède la rationalisation. Nous avons procédé, en effet, à
une analyse qui consiste à indiquer
pour chaque nappe étudiée le
nombre de points de surveillance, leur durée de fonctionnement et les
variations enregistrées au niveau de chaque points .
Nous avons aussi procédé à une autre méthode d’analyse du réseau
piézométrique qui est
le calcul des indicateurs de qualité et de consolidation et leur
comparaison avec celle du réseau national.
Pour la rationalisation des réseaux piézométriques, nous avons
pris en considération l’importance des surfaces des polygones, le taux
de variation piézométrique, le taux d’exploitation, le fonctionnement
hydraulique (alimentation ou exutoire), la nature de zone (Garaa, Sebkha
…)… . Pour les réseaux de qualités nous avons pris en considération,
en plus, la susceptibilité à
la pollution. Cependant cette rationalisation reste critiquable au niveau
du choix des critères.
Nous avons aussi essayé de rationaliser le réseau piézométrique
par la méthode de minimisation de la variance, mais cette méthode reste
aussi critiquable car elle nous permet seulement de renforcer le réseau,
ne permet pas réduire le réseau et ne tient pas compte de la variation
piézométrique.