I-
Calcul des indicateurs de qualité, de consolidation et global
Pour le réseau national : IGQ = 0,56 et IGC = 0,15
Les valeur maximales sont : IGQ = 0,58 et IGC = 0,64
1-
La région de Nadhour-Saouaf
a)
Indicateur
de qualité
Nappe Nadhour-Saouaf
|
indicateurs |
S |
Temp |
Fcnt |
Cpiez |
Cexp |
Evol |
calculés |
0,04 |
0,43 |
0,55 |
0,43 |
0,05 |
1 |
|
Max |
1,76 |
1 |
1 |
1 |
1,16 |
1 |
|
normalisés |
0,02 |
0,43 |
0,55 |
0,43 |
0,04 |
1 |
L’indicateur
global de qualité, normalisé, IGQ = 0,465 /
0,58 = 0,80
b) Indicateur de consolidation
Nappe Nadhour-Saouaf |
indicateurs |
Vpiez |
Texp |
Ress |
Sup |
calculés |
|
0,79 |
8 ,7 Mm3 |
345 km2 |
|
Max |
|
1,97 |
400 Mm3 |
69819 km2 |
|
normalisés |
0,33 |
0,395 |
0,02 |
0,005 |
c) Conclusion
IGS = 0,35. Cette
valeur est un peu élevée donc la qualité du réseau actuel est
mauvaise.
IGQ > 0,56
et IGC
> 0,15 donc
La nappe représente une situation défavorable
qui nécessite une consolidation poussée.
2-
La région de Sisseb-El Alem
L’indicateur global de qualité,
normalisé: IGQ = 0,286 / 0,58
L’indicateur global de consolidation, normalisé: IGC = 0, 21 / 0,64=
0,328
IGS = 0,67. Cette
valeur est élevée donc la qualité du réseau actuel est mauvaise.
IGQ <
0,56 et
IGC > 0,15 donc La
nappe représente une situation
défavorable qui nécessite aussi une consolidation poussée.
3- Le système aquifère
de Nadhour-Saouaf Sisseb-El Alem
L’indicateur global de qualité,
normalisé : IGQ = 0,352 / 0,58 = 0 ,59
L’indicateur global de consolidation,
normalisé : IGC = 0, 21 /
0,64
IGS = 0,56. Cette
valeur est élevée donc la qualité du réseau actuel est mauvaise.
IGQ > 0,56 et IGC > 0,15 donc la nappe représente une situation défavorable qui nécessitent une grande consolidation, avec des réseaux piézométriques actuel de qualité moyenne.
II
– Rationalisation des réseaux piézométrique et de qualité par la méthode
des critères multiples
1
– Rationalisation du réseau piézométrique
Nous proposons de retenir les deux critères
suivants :
– Plus la
zone est sensible aux variations piézométriques, plus la densité du réseau
doit y être élevée
– Plus
l’exploitation est élevée plus aussi la densité du réseau doit y être
élevée.
Donc,
on va suivre les étapes suivantes
–
En premier lieu ,
on
définit
les polygones
d’influence par la méthode des médiatrices et les superficies de ces
polygones.
–
En
second lieu on définit si les zones sont sensibles ou non à la variation
piézométrique.
– Ensuite,
les densités de couverture seront choisies.
– Puis il
faut définir le nombre de points exploités
– Enfin
calculer le nombre de piézomètres dans chaque polygone.
En ce qui concerne la définition
si les zones sont sensibles ou non, nous allons utiliser les résultats
obtenus suite à l’analyse du réseau piézométrique faite précédemment.
On peut avoir trois types de zones :
Type
1 : baisse négligeable du niveau du plan d’eau.
Type
2 : baisse moyenne du niveau du plan d’eau.
Type 3 :
baisse élevée du niveau du plan d’eau.
Ainsi,
la méthodologie que nous proposons, est la suivante :
Les
points appartenant à la zone 3, doivent avoir des polygones avec des
superficies inférieures à 8 km² (supérieures à 4 km²).
Pour
ceux appartenant à la zone 2, les superficies des polygones doivent être
inférieures à 12 km².
Pour
le reste, une limite de 16 km² est fixée.
Au cas où ce critère n’est pas vérifié, des
points fictifs sont ajoutés au réseau jusqu’à satisfaction des
conditions de couverture spatiale.
a)
– Nappe phréatique
Le réseau actuel
comporte 11 point de surveillances,
Les points ajoutés sont au nombre de 30, ils
seront placés dans les zones loin du Garaa et de l’exutoire et qui
presente l’exploitation et le rabattement les plus élevés
Le puit 18 sera éliminé du réseau de surveillance car il est très proche du puit 16, il sera remplacé par un autre mais un peu loin du 16.
b)
– Nappe profonde
Le réseau actuel comporte 15 points de
surveillances, la nappe est de Type 2. Donc Les points doivent donc avoir des polygones de
superficie inférieure à 12 Km2.
Les points ajoutés sont au nombre de 55
points, ils seront placés dans les zones éloignées des Garaa et de
l’exutoire et qui présentent l’exploitation la plus élevée.
2
– Rationalisation du réseau de contrôle de qualité
On
retient les deux critères suivants :
– Plus la
nappe est susceptible à la pollution (pollution par les nitrates, pollution par intrusion saline …), plus la densité du réseau doit y être
élevée
– Plus
l’exploitation est élevée plus aussi la densité du réseau doit y être
élevée.
Donc :
– On définit,
en premier lieu, les polygones d’influence par la méthode des
médiatrices et les
superficies de ces polygones.
– En
second lieu on définit si les zones présentent ou non une variation dans
la quantité du Nitrate et du Résidu Sec.
– Ensuite,
les densités de couverture seront choisies.
– Enfin
d’après le nombre de points exploités on
calcule le nombre de piézomètre dans chaque polygone.
On peut avoir
trois types de zones :
Type
1 : ce sont les zones caractérisées par deux ou plus de ces
caractéristiques :
–
Exploitation
intense
– Possibilité
de pollution par les nitrates (périmètres
irrigués, agricultures privés)
– Possibilité
de pollution par intrusion saline (zones proches du garaa)
– Variation
de la quantité de Résidu Sec dans le temps
Type
2 : ce sont les zones caractérisées par une des
caractéristiques définies ci-dessus.
Type 3 :
les autres zones qui ne présentent aucune des caractéristiques définies
ci-dessus.
Ainsi, la méthodologie que nous proposons, est la suivante :
Les
points appartenant au Type 1, doivent avoir des polygones avec des
superficies inférieures à 20 km².
Les
points appartenant au Type 2, les superficies des polygones doivent être
inférieures à 25 km².
Pour
ceux appartenant au Type 3, les superficies des polygones doivent être
inférieures à 35 km².
Au cas où le critère n’est pas vérifié, des points fictifs
sont ajoutés au réseau jusqu’à satisfaction des conditions de
couverture spatiale.
a)
– Nappe phréatique
Le réseau actuel comporte 8
points de contrôles de qualité.
Les points ajoutés sont au nombre de 26 points, ils seront placés dans les zones les plus succeptibles à la pollution par les nitrates ou par intrusion saline et dans les zones les plus exploitées.
b)
– Nappe profonde
Le
réseau actuel comporte 24 points de contrôles de qualité
Il
y a trois points à supprimer et
qui sont le 6, 19, et 20 ;
en fait, le 6 sera éliminé parce que deux points seulement sont
suffisants pour les trois polygones 6, 7 et 8 ; de même le point 19
sera éliminé car un seul point est suffisant pour les deux polygones 19
et 18 ; enfin le point 20 sera éliminé car la surface est petite et
aussi l’exploitation est négligeable et il n’y a pas de
risque de
pollution.
III-
Optimisation du réseau piézométrique par la méthode de minimisation de
la variance
Dans notre cas , nous allons procéder comme suit :
Calcul de l’écart type de krigeage, au niveau de
chaque noeud de la grille de Krigeage:
σ
(i,j)
Calcul de la variance totale de krigeage :
Vn = Σ
σ (i,j)2
Localisation du noeud où
l’écart type de krigeage est maximum.
Ajout d’un point fictif au niveau du nœud ou σ
(i,j) est maximum
Répétition des deux premières étapes et le
calcul de Vn
pour le nouveau réseau.
Calcul du gain de précision du krigeage total pour
chaque point :
Gtot = (V0 -
Vn) / V0
Lors de ce travail : le réseau
optimum correspond à la variance totale de krigeage minimum, c'est-à-dire
il correspond au gain de précision du krigeage total maximum.
1-
Nappe phréatique
Le réseau
initial comporte 44 points de surveillance qui ont fonctionné de 1969 à
2002, or un grand nombre de points est détruit. On prendra donc les
points qui ont des mesures qui s’étalent après 1985. Et en éliminant le
point 0848404, car il est très proche de 0356104, on aura un réseau
initiale de 21 points.
En procédant comme indiqué plus haut,
on a obtenu les résultats suivants :
D’après les graphiques si dessus on voit que le réseau comportant 17
points supplémentaires est le réseau optimum
En représentant les points supplémentaires
proposés sur la carte de situation , on voit que quelque point sont en
dehors de la limite de la nappe (étant donné que la grille du Krigeage
est rectangulaire) donc on les rapproche de cette limite.
L’analyse de la répartition des points ajoutés pour la nappe
phréatique montre que la réduction de la variance du
krigeage a nécessité le renforcement du réseau surtout aux limites. En
effet, des mesures de niveaux piézométriques aux limites de la nappe
sont très importants pour améliorer le traçage de la carte piézométrique
et surtout pour l’estimation des flux entrant ou sortant.
2-
Nappe profonde
Le réseau initial comporte au total 28 points de surveillance qui
ont fonctionné de 1969 à 2002. En prenant donc les points qui ont des
mesures qui s’étalent après 1985, on
aura un réseau initial de 26 points.
En procédant comme indiqué plus haut, on a obtenu les résultats suivants :
D’après
les graphiques si dessus on voit que le réseau
comportant 14 points supplémentaire est le réseau optimum